Je vous invite à consulter l’article paru ce jour dans « La Dépêche du Midi ».
En créant HELP India, le Villefranchois André Mâge s’est investi dans un combat au long cours contre le VIH. Sur ses fonds propres. Sauf que comme il n’a eu de cesse de l’indiquer tout au long de l’année 2016, des difficultés de tous ordres s’accumulèrent. «Surtout dans ce monde qui se replie sur lui-même de plus en plus et où chacun pense, parfois avec raison, d’abord à lui — même, pour autant il suffirait de si peu pour que nous ne soyons pas obligés de fermer ce deuxième hôpital de Kavali et qu’ainsi nous puissions sauver 500 personnes et même plus», défend-il.
Ainsi, fait-il état d’une somme mensuelle à trouver de l’ordre 1 500 € pour sauver cet hôpital. «Ce qui est un challenge facilement réalisable, rappelle-t-il, c’est pourquoi nous avons pris la décision de maintenir et de ne pas fermer cet hôpital.»
D’où cet appel pour tenter de récolter les fonds nécessaires. «C’est simple et facile, poursuit André Mâge, car tout le monde peut donner selon ses possibilités, 10 € par mois c’est le prix d’une vie, même pas un café par jour. Et de plus, cette somme est remboursable à 66 % par les impôts.»
Lui, comme son épouse Catherine et tous ceux qui sur place se démènent pour lutter contre le VIH, ne transige pas. «Pas un seul centime de votre don n’ira ailleurs qu’aux patients, une garantie qui n’est donnée que par très peu d’organisations de terrain.»
L’engagement humanitaire altruiste d’André Mâge n’échappe à personne. Lui appuie : «Je n’ai jamais une seule fois, sauf en cas d’exception (maladie de Sambu), fait appel aux dons, car nous sommes en autonomie par la vente des kalamkaris et notre travail, ce qui nous a toujours rendus indépendants ; mais avec la maladie de Sambu, les engagements de personnes sont de plus en rares, et c’est pour nous très difficile que de quémander de l’argent.» Mais pour lui, comme pour les autres bénévoles de l’association, la priorité réside bien dans le fait de sauver 500 personnes. D’où cette exception à la règle qu’il a érigée en principe : «ne rien demander».
Quoi qu’il advienne, cet hôpital sera maintenu une année de plus. «Nous reverrons la situation en 2017-2018, assure André Mâge, tout en poursuivant : nous sommes certains que c’est possible si nous le voulons, si vous le voulez. La mise en place d’un virement mensuel nous enlèvera la peur du lendemain, car nous pouvons établir un budget à partir de réalités.» Ces virements peuvent être mis en place par virement bancaire (contacter amage@club-internet.fr pour que le RIB soit communiqué) ou en allant sur le site Internet www.help-kavali.org, via le compte PayPal, et en mettant en place le don en ligne.
La Dépêche du Midi