Je vous invite à consulter l’article paru il y a quelques jours dans le quotidien « La Dépêche ».

Depuis Kigali, en Inde, où son quotidien humanitaire est de se battre contre la progression constante du VIH-sida, le Villefranchois André Mâge écrivait, ce jeudi, lors de la journée mondiale contre le Sida : «Comme tous les ans, nous avons osé manifester notre combat dans les rues des villages où nous luttons contre le fléau du sida qui est dans un déni total. L’Inde et les instances internationales admettent 2,4 millions de personnes infectées pour une population de 1,300 million, alors qu’il y a peu, un article du journal « The Hindu » disait que seulement 25 % recevaient la trithérapie ou ARV.
En tenant compte de ces chiffres, de ceux que nous connaissons par notre pratique du terrain depuis plus de dix ans, ce sont plus de 20 millions de personnes qui seraient infectées… dans un silence et un déni assourdissants.
Et il en est de même des dénis sur notre planète et ces silences nous arrangent bien.
Nous allons continuer la lutte, sachant très bien que nous ne changerons rien à la pandémie qui est niée comme tant d’autres, pendant que le monde se tait dans un silence fracassant.
La lutte est épuisante, inégale. Nous ne savons plus où chercher nos ressources, au sens propre comme au sens figuré.
Un combat inégal et fou».
Lien vers l’article du journal :
Bonjour,
Je suis en procédure d’adoption et ai indiqué à l’organisme d’adoption qui m’a acceptée et qui travaille avec l’Inde que j’étais ouverte à l’adoption d’un enfant séropositif. Ils m’indiquent (et disent ne pas comprendre pourquoi) n’avoir que des propositions de garçons séropositifs dans les orphelinats indiens et non de filles. Avez-vous une idée de la raison de ces faits ?
Merci
Réponse :
L’adoption en Inde est extrêmement compliquée et difficile , et encore plus pour un enfant séropositif. La réponse qui vous a été donnée n’est pas exacte : il y a autant d’enfants garçons et filles séropositifs, sinon probablement même plus de filles….pour autant très très peu sont adoptables du fait qu’il y a toujours une famille proche même si les parents sont décédés du Sida.
Cordialement à votre disposition