On nous ment, on nous triche… et ça nous arrange bien !

1Des amis m’ont remis le livre « Histoire d’un pari », écrit par Jean Sage, fondateur de l’organisation « Opération Orange » de Sœur Emmanuelle. Il a été l’un de ses amis très proches. Dans cet ouvrage, très documenté, écrit en 2004 dans sa troisième version, il nous donne à lire le travail social de Sœur Emmanuelle et de Sœur Sara, pour laquelle, de nos jours, l’organisation «  se bat encore »…

Voir le site de l’organisation : http://www.operation-orange.org/

En page 31, Jean Sage nous parle de deux fléaux de notre monde, le Sida et la malnutrition. Il n’emploie pas de langue de bois, écrivant notamment ceci sur le VIH / SIDA : « L’épidémie du Sida dans le monde est une « terrible  arme de destruction massive ». Il décrit très clairement les mensonges que l’on nous donne à croire.

Je reprends trois fléaux récurrents, parmi tant d’autres, avec les chiffres officiels qui nous sont remis par les organismes agréés, OG ou ONG.

  1. LE VIH / SIDA
Comment on peut vivre normalement si le VIH / SIDA est traité et suivi régulièrement et correctement...
Comment on peut vivre normalement si le VIH / SIDA est traité et suivi régulièrement et correctement…

Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et l’ONU SIDA, une personne meurt du Sida toutes les 20 secondes, soit un peu plus de 1 600 000 personnes par an. Il y aurait en 2014, toujours selon l’OMS,  plus de 35 millions de morts et le monde comptait à cette époque 40 millions de personnes infectées. Un terrible constat qui, pourtant, se révèle faux, les chiffres étant très loin de ces données.

A cette époque, en Inde, il n’y avait encore aucun chiffre. Ce n’est qu’en 2007 que l’Inde reconnaîtra 7 millions de personnes infectées, puis un peu plus de 2 millions en 2016, un mensonge meurtrier. Concernant la Chine, on ne sait rien ou presque de l’épidémie… et il en est de même pour beaucoup d’autres pays.

Dans le domaine VIH/SIDA, j’affirme que TOUS les chiffres donnés sont faux, pour l’Inde en particulier, où nous œuvrons depuis plus de 10 ans… Non seulement l’épidémie n’a pas régressé, mais  elle s’est amplifiée.

Un scandale de sang contaminé vient d’éclater. Je vous invite à consulter le lien suivant :

http://www.thehindu.com/news/national/article8668805.ece

Cela fait des années que j’alerte sur la probabilité d’infections par milliers dues à des transfusions sanguines. Quand on connaît le travail « à l’indienne » dans les hôpitaux et autres places, on ne peut pas être surpris et étonné… Ce sont probablement des centaines de milliers d’Indiens qui ont été et seront infectés par transfusions sanguines et personne ne dit rien. Il est impossible et impensable que des organisations comme l’OMS ou l’ONU ne connaissent pas la réalité du drame du Sida en Inde. Ils savent mais se taisent… pourquoi ?

En Inde, la population infectée s’élève probablement aux alentours de 20 millions de personnes, soit 10 fois plus que les chiffres officiels. Des millions d’Indiens sont condamnés à mort et les grands argentiers d’Inde et du monde le savent, dans le domaine du Sida comme pour tant d’autres fléaux. Pourquoi ?

  1. LA MALNUTRITION
Chaque jour, des milliers d'enfants meurent de malnutrition.
Chaque jour, des milliers d’enfants meurent de malnutrition.

Chaque année, 3 100 000 enfants de moins de 5 ans meurent de malnutrition, soit un enfant toutes les 10 secondes… Ces chiffres sont aussi faux et manipulés… on laisse faire, pourquoi ? Pourquoi avons-nous laissé mourir plus de 150 millions d’enfants de moins de 5 ans depuis le début des années 1950 ? (infos Planétoscope).

  1. LA TUBERCULOSE
Les enfants paient un lourd tribut avec la tuberculose, alors que tout existe pour qu'ils vivent normalement.
Les enfants paient un lourd tribut avec la tuberculose, alors que tout existe pour qu’ils vivent normalement.

Un habitant sur trois serait infecté sur notre planète soit, sur une population de 7,5 milliards d’habitants, 2,5 milliards de personnes infectées. 1 700 000 personnes meurent de tuberculose chaque année, soit une personne toutes les 20 secondes. Pour la bactérie de la tuberculose, nous disposons de tous les médicaments et vaccins nécessaires depuis le début des années 1950. Ces chiffres se situent en-dessous des réalités de terrain. Pourquoi avons-nous laissé mourir plus de 70 millions de personnes depuis le début des années 1950 de la tuberculose alors que nous avions tout pour les sauver ?

Et il ne s’agit là que de trois fléaux parmi tant d’autres qui ne sont pas, ou si mal, révélés.

Alors POURQUOI ?

Pourquoi non seulement on laisse faire ces drames qui pourraient, pouvaient et devaient être évités, mais également POURQUOI ces chiffres, pourtant déjà si terriblement dramatiques, sont-ils manipulés à la baisse ou tout simplement tus ?

La réponse est TERRIBLE et SIMPLE :

Les gouvernants des pays dit riches, ainsi que leurs populations, ne veulent pas injecter les fonds nécessaires pour sauver les centaines de millions, de milliards, de pauvres (en 2004, ils représentaient 60 % de la population mondiale et le fossé se creuse toujours plus) qui sont morts ou mourront sur l’autel du capitalisme devenu la globalisation et la mondialisation.

Tout doit être rentable et porteur de profits, surtout la maladie. Rien qu’en France, le cancer rapporte 2,4 milliards par an. Voir le lien de la pétition de MEDECINS DU MONDE, n’hésitez pas à aller la signer :

https://leprixdelavie.medecinsdumonde.org/fr/?utm_campaign=Prixdelavie062016&utm_content=post8&utm_medium=referal&utm_source=facebook

Les quelques centaines de personnes qui dirigent le monde (voir les chiffres de Davos), le 1 % de la population détenant 99 % des richesses du monde, les 20 % des populations des pays dit riches, dont nous faisons partie, ne veulent pas partager, donner, sauver. Ils tiennent toutes et tous à garder ce qu’ils croient être « leurs avoirs et leurs propriétés ». C’est l’une des raisons majeures faisant que les populations des pays dit riches / occidentaux s’arrangent très bien de tous les mensonges qu’on leur dit. Ainsi, elles n’ont pas à se remettre en cause, moins on en sait et moins on a à s’interroger ou s’interpeller !

A l’inverse, celles et ceux qui détiennent vraiment les pouvoirs et les fonds seront prêts, demain, à donner aux habitants des pays dit civilisés de quoi vivre sans travailler, uniquement pour qu’ils se taisent et laissent faire.

La Suisse vient de dire non à une initiative de votation demandant un salaire minimum, que l’on travaille… ou pas, de plus de 2 000 euros par mois. En France, on parle de la remise d’une somme à partir de 18 ans, que l’on travaille ou pas également. Non seulement on fera taire les peuples occidentaux, mais on espère aussi ainsi éviter toute notion possible de révolution face au système gigantesque de ceux qui possèdent la planète…. 70 personnes possèdent autant que 50 % des habitants de notre monde !

Alors on nous ment pour que quelques-uns continuent de dominer le monde et cela nous arrange. Si on ne nous reprend pas ce que nous avons, alors nous laissons faire et sommes même satisfaits de ne pas en savoir plus. Comment pouvons-nous accepter et vivre face à un tel crime contre l’humanité perpétré par quelques-uns, et par nous-mêmes, qui sommes tacitement et implicitement en accord avec eux ?

Parlons des peuples pauvres, exploités, qui meurent et vont mourir en masse par millions ou milliards dans les années à venir pour préserver le système des richesses au profit de quelques-uns et nos avantages que nous refusons de remettre en cause. Ces peuples, nous les avons dominés et pillés du temps de la colonisation. Pourquoi n’avons-nous pas valorisé les êtres humains de ces pays ? Pourquoi n’ont-ils pas participé au partage des richesses de leur propre pays que nous colonisions ?

Et puis il y a eu la post-colonisation. Nous avons mis en place des gouvernants fantoches pour continuer à piller et contrôler les richesses de ces pays, nous moquant totalement de ce que les peuples concernés deviendraient.

Nous passons maintenant à la phase des « guerres fantoches » pour une soi-disant humanité ou une démocratie à installer dans ces pays. C’est ainsi que nous nous servons des conflits locaux, souvent tribaux, pour sécuriser au profit de quelques-uns les richesses de ces pays, que ce soit du pétrole ou autres minerais. Nous le faisons sans même faire la guerre, uniquement par forces locales interposées, en manipulant. Ainsi, ceux qui détiennent les richesses continueront à le faire.

Et nous trouvons étonnant que plus de 250 millions de migrants errent sur les routes du monde pour sauver leur peau ou chercher à se nourrir ? Et nous trouvons étonnant qu’ils viennent en masse chercher ce qu’ils n’ont plus, ou n’ont jamais eu chez eux, parce que nous leur avons pris et continuons de le faire ?

Si nous ne leur donnons rien, si nous ne faisons rien pour eux, un jour, et par tout moyen, ils viendront prendre, comme ils commencent par le faire. Et nous serons responsables des tensions à venir.

J’ai souvent entendu une remarque lorsque j’ai demandé à un Français ce qu’il convient de faire avec ces millions de migrants. La réponse est souvent « Nous devons les aider chez eux, dans leur pays »… Quelle hypocrisie dans une telle réponse, alors que nous sommes dans leurs pays depuis si longtemps à prendre, piller et gérer toutes leurs richesses ! Si nous avions voulu nous occuper d’eux, nous l’aurions déjà fait depuis longtemps.

Alors OUI, non seulement rien n’est fait, ou si peu, pour les fléaux réels de notre planète, dont les trois exemples repris ci-dessus, mais plus rien ne sera fait, sinon des simulacres d’interventions. Des milliards de personnes sont condamnées sur l’autel de la globalisation et de la mondialisation. Quant à nous, peuples des pays occidentalisés, dits riches, civilisés et démocratiques, nous laissons faire et allons laisser faire pour pouvoir garder nos avoirs, nous serons prêts à tous les compromis. L’avancée des idées extrémistes un peu partout dans  le monde occidental le montre clairement.

Nous allons devenir les esclaves modernes d’une poignée de possédants à l’échelle mondiale, ce que nous sommes déjà en grande partie, pour pouvoir garder nos avoirs. Nous allons même prendre fait et cause pour les dominants qui pillent le monde et tuent pour garder le pouvoir et les richesses.

Et ces milliards de pauvres cherchant à sauver leur vie et leurs familles, nous les regardons déjà comme des dangers à nos privilèges, mais quels pauvres privilèges… Où est donc le bonheur d’exister de nos jours dans nos pays occidentaux ?

Que ce soit en migrant ou en restant chez elle, une grande partie de l’humanité meurt tous les jours et mourra en masse dans les années à venir pour maintenir ce système pervers et morbide.

Durant plus de 60 ans, j’ai vécu avec l’idéal de pouvoir participer à changer quelque chose dans ce monde où je suis venu. Durant 60 ans, j’ai cru à l’utopie du respect de la dignité humaine, 60 années au cours desquelles j’ai cru qu’on pouvait changer les choses… Aujourd’hui, je ne le crois plus ! Oh, bien sûr, il y a toujours un ou une amie pour me dire «qu’une goutte d’eau ou un colibri, ça peut changer le monde »… NON. S’il n’y a pas les canadairs, le colibri ne changera rien du tout, il mourra brûlé dans la fournaise qu’il essaie de combattre avec sa goutte d’eau. C’est de l’angélisme ou de la recherche de bonne conscience trop facile que de croire le contraire. J’ai été animé durant 60 ans par la certitude de pouvoir changer la donne et de participer à redresser les injustices, je n’y crois plus.

Alors comment maintenir une motivation dans le travail social entrepris  que je ne peux quitter ?

Il y aura toujours des colibris fous, comme Sœur Emmanuelle, le Père Abbé Pierre et tant d’autres, qui seront prêts à donner leur vie pour faire, changer et entreprendre. Ils échoueront, ils ont échoué, mais ils ont réussi à maintenir LE SIGNE, LE SIGNE que l’HOMME peut être autre chose qu’un animal qui consomme en se servant de la vie de ses frères et de ses sœurs.

Alors je vais tout faire pour terminer ma vie ainsi, essayer de cultiver ce signe qu’un autre chemin de vie peut être possible.

Mais pour les quelques années qui me restent à vivre, quelle souffrance, quelle douleur, de voir le monde dans lequel je vis, ce monde qui vit « en tuant » son prochain pour maintenir son avoir, quelle souffrance de toucher du cœur l’INHUMANITE qui est en nous…

Et puis  il y a cette peur qui est en moi du monde que nous avons fait et que nous laissons à nos enfants et nos petits-enfants. Un monde robotisé, si peu humain, un monde où le pire est possible à tout moment, d’une façon ou d’une autre, dans lequel nous sommes les protagonistes de la catastrophe que nous leur laisserions pour avoir refusé de partager, de donner, de changer notre vie. Bref, par refus de vivre en HOMME avec RESPECT TOTAL de L’AUTRE, quel qu’il soit, dans sa différence.

André Mâge – 16 juin 2016

 

4 thoughts on “On nous ment, on nous triche… et ça nous arrange bien !

    1.  » Nous n’avons jamais pris le  » kalamkari  » comme une cause à défendre mais la lutte contre le VIH / SIDA, les kalamkari permettant d’intégrer des personnes contaminées et de créer une situation d’entreprise pour obtenir, par les ventes, plus de 70 % de nos besoins de fonctionnements ( plus de 120 000 Euros par an et seulement 10 % de dons !). Il en est de même pour notre présence active dans la lutte contre le Sida qui n’est qu’un des multiples fléaux , il se trouve que nous agissons dans celui là, cela aurait pu être un autre fléau ( malnutrition ou Tuberculose ou les migrants …. )….dans mon texte pas une seule fois il est question d’émettre la notion de  » révolution  » mais simplement de ma prise de conscience que la situation est de pire en pire face aux mensonges qui nous sont servis et la réalité que ces mensonges nous arrangent bien nous permettant de ne pas nous remettre réellement en cause comme nous devrions le faire. Pour le reste je conclue le texte en disant il faut CONTINUER à être un SIGNE , qu’il y a un autre chemin, vivre en HOMME pour aider et aimer ses frères et sœurs en humanité qui sont dans la misère. Si cela c’est être révolutionnaire alors oui c’est un vrai appel à être un révolutionnaire par l’AMOUR et je vous invite à nous rejoindre. André Mâge « 

  1. Merci pour ce texte, ce témoignage –évidemment très touchant.
    Je voulais juste ici en dire deux ou trois mots.

    Ton analyse de la situation actuelle me semble tout à fait claire-voyante et juste; je pense que nous sommes nombreux en fait à la partager. Je voudrais simplement la compléter.
    Ce à quoi on assiste aujourd’hui, c’est en fait à la montée en puissance de sphères privées qui, très largement et de plus en plus supplantent le politique.
    La finance, la santé, l’assurance, l’industrie, le commerce, l’économie, tout ce qui structure notre monde occidental est en fait détenu par des intérêts privés que servent, tout au plus, le politique. Ce ne sont plus les présidents, les chefs d’Etats, les députés et les représentants élus qui décident et qui conduisent le monde : ce sont des intérêts privés qui ont pris les commandes, avec comme objectif, le profit, évidemment.

    Alors, dans ce contexte, que peuvent faire les populations ? Ce n’est pas tout à fait que « ça l’arrange bien » comme tu l’écris. Je ne le crois pas. Force est de constater que les populations sont avant tout largement impuissantes.
    L’immense majorité des gens n’a en réalité qu’un seul but : fonder une famille, élever ses enfants, se nourrir, se loger, s’éduquer, s’attacher à la terre de ses pères, de ses ancêtres, construire un avenir, … être heureux, tout simplement ! Les gens sont bons par nature, ou du moins, il y a une bonté naturelle chez les gens. Personne (à Paris, à New Delhi, à Villefranche ) n’a spontanément en lui cette idée d’aller bombarder la Libye ou de laisser mourir de faim ou de maladie des millions de personnes… Et pourtant cela a lieu, c’est bien ainsi que cela se passe.

    Plutôt que de mettre en avant leur culpabilité, je parlerais plus volontiers de manipulation : les peuples se laissent conduire et d’impuissance.

    Il y a malgré tout une prise de conscience qui s’affirme de plus en plus, qui monte en puissance. Est-ce le fait d’internet ? Est-ce que notre époque est effectivement entrée dans une nouvelle ère ? Toujours est-il qu’on le voit : Comme tu le rappelles, on parle de plus en plus de Pierre Rabhi, de cet effet colibri ou de ce film Demain, que plus d’1 million de personnes ont déjà vu.

    J’aime en fait cette image : Le monde est comme un être actuellement profondément malade et corrompu. Chacun d’entre nous serions dans cet être, une seule cellule. L’un serait une cellule du foie, l’autre du cœur, un troisième de la rate, chacun selon son parcours, ses compétences. Alors que peut faire 1 seule cellule pour soigner et guérir un être tout entier ? Pas de souhaiter un hypothétique remède de cheval, venu de l’extérieur (c’est le canadair dont tu parles) qui apporterait une soi-disant guérison miracle. Ce que peut faire et ce que fait d’ailleurs chaque cellule, c’est de se renouveler, de se purifier. Lorsque toutes les cellules seront ainsi purifiées, alors l’organisme, de l’intérieur, au plus profond, sera guéri.
    Eh bien, à mon sens, c’est cela que doit faire chacun d’entre nous. Se renouveler, se purifier, prendre conscience, s’imprégner au plus profond de l’Amour dont tu parles.
    Ce processus est en cours, et il n’est pas forcément si long que ça : il suffit qu’un certain nombre (5% ?, 10% ?, 20% ?) enclenchent le processus pour entraîner les autres.
    C’est ça. L’effet colibri !

    Pour l’instant, il y a eu un effet déclencheur, cette prise de conscience existe chez beaucoup de gens. Je dirais, sans doute beaucoup plus chez les jeunes, de 20 ans, les trentenaires (ceux qui s’abstiennent massivement lors d’élections, par exemple, parce qu’ils savent que nous vivons dans une Société du Spectacle devenue une Société de l’Indécence et que les enjeux ne sont pas là). Simplement, il est vrai, cette prise de conscience n’a pas encore de vrai effet visible… Mais elle est en route, cela me semble incontestable.

    Toi, et comme d’autres avant toi avec toi et après toi, tu es 1 cellule qui montre la Voie. Mais il y en a d’autres ! Plein d’autres qui le font aussi, à leur mesure, à leur échelle, pas forcément de façon spectaculaire ou médiatique, parce que ce n’est absolument pas ça, le but. Mais le travail se fait.
    Il y a aussi cette idée que je voudrais balayer : l’objectif n’est pas non plus de connaître personnellement ce changement tant souhaité, afin de pouvoir dire : « C’est grâce à moi, Ca, c’est moi qui l’ai fait ! » … et de flatter ainsi son ego, et de s’éloigner en réalité de la sincère et véritable ouverture du cœur.
    Parce que, bien au delà de Pierre Rabhi, à mon sens, cette prise de conscience, cette ouverture du cœur, cette redécouverte de l’Amour, sont fondamentalement de nature spirituelle. La difficulté est là aussi, c’est de redécouvrir le spirituel dans notre monde où le matériel est si présent. Ouvrir son cœur, faire parler son cœur, c’est avant tout un travail intérieur. Le Royaume du Christ est en chacun d’entre nous. C’est bien en nous qu’il faut le trouver.

    Dieu a fait l’homme « selon son image, et à sa ressemblance ». Ressembler à Dieu, c’est retrouver en soi son essence spirituelle. C’est cela, la vraie nature de l’homme, sa spécificité.
    « Et Dieu les bénit, et leur dit : Croissez, et multipliez, et remplissez la terre » Genese I-28. Croissez, cela veut dire grandissez !, élevez-vous !, recherchez en vous ce qui fait de vous mes enfants. Il s’agit bien là d’un travail fondamentalement intérieur, personnel, qui doit être la grande affaire de chacun d’entre nous, et c’est ce travail, seul, qui relèvera l’humanité.

    Bonne continuation, dans la Lumière !

  2. Merci Simon de ce texte complémentaire à l’article. Je ne cherche pas à culpabiliser bien que je considère qu’eprouver de la culpabilisation peut être le premier pas vers se libérer en  » travaillant » en soi le sentiment et les raisons d’éprouver ce sentiment. Oui la spiritualité et chercher EN VÉRITÉ le Divin est une voie royale pour ce libérer, que ce soit le Dieu chrétien, Juif, protestant ou que ce soit Allah ou Shiva, tous les chemins vont à Dieu L’Unique.
    Nous sommes les 20 % qui prenons et souvent pillions, volons 80 % des biens de la terre à 80 % de nos frères et soeurs en humanité meme si dans ces 20 % il y a qcq prises de conscience c’est insuffisant pour arrêter les drames (migrants, un enfant de moins de 5 ans meurt toutes les 5 secondes de malnutrition par notre indifférence et souvent de notre faute. L’effet Colibri est insuffisant à arrêter le drame.
    Bien sûr les clefs des pouvoirs sont entre les mains de qcq personnes possédantes voir les chiffres terribles de Davos (67 personnes détiennent la moitié des richesses de la planète et 1 % de la population possède autant que 99 % du reste du monde…..effrayant. ..mais nous devons et pouvons agir contre cela en refusant le consumérisme destructeur qui nous est proposé par ces minorités.
    Il y aurait aussi à parler des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle, des bombes atomiques en puissance.
    L’homme est fait de BIEN et de MAL et nous avons toutes et tous à gérer ce MAL en nous pour faire émerger le BIEN qui est en nous.
    Oui si qcq % de la population changeait ce serait le chemin Divin car 2 % ce serait déjà 160 millions de personnes qui opteraient pour changer le monde mais nous sommes très loin de cette situation et ces personnes devraient être occidentales les pauvres ne pouvant rien changer de l’exploitation qu’ils subissent

    Merci pour ta contribution
    André

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